Intervenants tribe day #1

Malek A. Boukerchi est un spécialiste en intelligence relationnelle et intégration situationnelle. Il intervient tant sur le plan du conseil que de l’accompagnement ou de la formation en stratégies relationnelles auprès de grands groupes dans tous secteurs.

Il se partage entre la métropole, la Réunion et l’Afrique noire où il dispense son expertise en pédagogie alternative axée sur les jeux coopératifs et les contes de sagesses. Mais ce n’est pas tout. Guetteur de rêves, Malek est aussi un ultra-marathonien de l’extrême qui a un jour pris une décision qui a chamboulé sa vie pour toujours : courir l’ultra marathon des glaces en Antarctique. Cette pratique l’emmène aujourd’hui jusqu’aux confins du monde.

Deux derniers ouvrages (deux nouveaux ouvrages sont en cours de rédaction ) en 2015 :

– « il était une fois en antarctique : du rêve au dépassement de soi » (ed. First)  

– « contes à gratter pour découvrir la richesse de la vie » (éd. Jouvance)

…et différentes citations dans  un  ouvrage de Christian Jeanpierre, « 48 deux tiers ».

Site internet:  www.arsynoe.com

Facebook dédié à l’Ice Marathon  : https://fr-fr.facebook.com/MalekBoukerchi

Malek A. BOUKERCHI

Fondateur d’ARSYNOE
Conférencier Conteur en I.R.I.S.
Expert-Facilitateur en RH
« Guetteur de rêves »
 
ARSYNOE Conseils & Trans-Form’actions
www.arsynoe.com
malek@arsynoe.com

Si un enfant vit dans la critique, il apprend à condamner.

Si un enfant vit dans le doute, il apprend à se méfier des autres.

Si un enfant vit dans l’hostilité, il apprend à se battre.

Si un enfant vit dans le ridicule, il apprend à se sentir coupable.

Si un enfant vit dans la bienveillance, il apprend à être patient.

Si un enfant vit dans l’encouragement, il apprend à être confiant.

Si un enfant vit dans la reconnaissance, il apprend à estimer.

Si un enfant vit dans la loyauté, il apprend la justice.

Si un enfant vit dans la sécurité, il apprend à se projeter.

Si un enfant vit dans l’approbation, il apprend à s’aimer lui-même.

 Si un enfant vit dans l’amour, il apprend à semer l’amour dans le monde.

(Sagesse mystique amérindienne)

J’ai grandi à Etaples-sur-Mer, un petit village de pêcheurs, dans le Pas-de-Calais. Au collège, j’ai vu des élèves bien plus doués que moi s’arrêter pour devenir ouvriers, pêcheurs ou fermiers. Je savais pourtant que certains auraient aimé continuer leurs études, voyager, sortir de chez nous… J’ai très tôt été marqué par ce sentiment que les hasards de la vie et notre société ne permettaient pas toujours à chacun de cultiver ses talents dans les meilleurs conditions, et de l’injustice, et du gâchis que cela représentait. Tout mon engagement repose sur ce sentiment, et cette envie, cette utopie, d’une société où chacun pourrait développer ses talents à leur juste mesure. Etudiant à l’ESCP, je me suis rapidement intéressé à l’entrepreneuriat. Imaginer le changement, entraîner des gens avec soi, voilà des idées qui me plaisaient. Porté par ce goût de l’entreprise et ce besoin d’utilité sociale, j’ai découvert le concept de l’Insertion par l’Activité Economique. Il repose sur la conviction que toute personne quelle que soit sa situation, peut se reconstruire par le travail et restaurer sa dignité en participant à l’échange social et économique. J’ai créé et dirigé différentes structures d’Insertion avant de prendre en 2006 la direction du Groupe Ares, un groupement d’entreprises d’insertion qui permet d’accompagner plus de 400 personnes en difficultés chaque année.

Le premier défi avec une entreprise de cette nature, et en dirigeant le Groupe Ares, c’est bien sûr de tenir la promesse sociale vis-à-vis des gens qui nous rejoignent : créer les conditions optimales pour que leur passage chez Ares soit réellement un tremplin, leur permette vraiment de retrouver les moyens d’agir sur leur propre trajectoire. Et de tenir cette promesse durablement, en assurant la performance économique de l’entreprise. Ce premier élément apporte déjà son lot de problématiques et défis managériaux passionnants. Comment motiver des salariés qui n’ont pas vocation à rester dans l’entreprise ? Comment donner aux équipes les outils nécessaires pour qu’elles sachent assurer l’équilibre nécessaire entre la contrainte économique et la mission sociale de l’entreprise ? Comment gérer, dans une chaîne de production, des équipes très hétérogènes dans lesquelles les gens ont des niveaux d’expérience et des capacités très différentes les uns des autres ?

Le deuxième défi, qui me tient beaucoup à coeur, c’est de voir comment cette action, qui est pour moi une sorte d’expérimentation permanente, est de nature à influer, inspirer, bousculer, un certain nombre de modes de fonctionnement auprès de nos parties prenantes, aussi bien vis-à-vis du monde de l’entreprise que vis-à-vis de la sphère politique. Comment intégrer la fragilité dans l’entreprise ? Comment faire qu’une personne, fragilisée à un moment donné, puisse redevenir un élément moteur du projet collectif de l’entreprise ? C’est au-delà et bien plus largement la question de la place des gens dans le management, dans notre vision de l’entreprise. Comment faire que l’entreprise soit autre chose qu’un lieu où l’on passe son temps à travailler pour « remplir la gamelle » ? Comment faire que les gens puissent être un peu plus en phase avec eux-mêmes, leurs convictions et leurs idées, au sein de l’entreprise ? Il s’agit de montrer qu’en prenant en compte un petit peu plus les gens tout simplement, on est capable de développer une économie, et des entreprises tout aussi performantes. Agir également sur la sphère politique, en se demandant comment mettre en place des logiques de responsabilité et d’inclusion sociale, plutôt que des logiques de gestion de la pauvreté par l’assistanat ?

Pourquoi je participe à tribe ?

Profondément convaincu que l’action sociale doit s’inscrire dans une logique de logiciels libres, je suis très heureux de participer à cette édition de Tribe, et de venir partager et recevoir ce qui se développe, s’imagine, se pense et se créer, pour inventer ensemble, pas à pas, une économie un peu plus humaine, une société un peu plus juste.

Contact: thibaut.guilluy@ares-association.fr

Site internet: http://www.groupeares.fr/

Héloïse Lauret est Responsable Innovation et RSE chez BNP Paribas Cardif.

Après un  DESS de Commerce International à la Sorbonne et une première vie professionnelle dans la téléphonie, elle rejoint BNP Paribas en 2007 en tant que manager d’équipes de gestion.
Puis, c’est la renaissance professionnelle quand elle intègre l’équipe Innovation en 2009.
Découverte de la créativité : comme nouvelle façon de faire travailler les gens ensemble, de résoudre des problèmes, d’imaginer l’inimaginable.

En 5 ans, elle a mis en place un catalogue de services de ruptures au service des directions de son entreprise : hackathons, learning expedition, événement de co-création avec les partenaires, mise en place d’un incubateur interne, facilitation d’ateliers de créativité.

Passionnée par ce sujet, elle co-crée au sein de Créa France le Groupe de réflexion des animateurs en créativité inter entreprise avec Cedric Journiaux, afin de partager toutes les démarches en innovation et en créativité imaginées par chacun pour promouvoir ces sujets.
Plus récemment elle prend également la responsabilité de la RSE (Responsabilité Sociétale d’Entreprise) avec pour objectif de promouvoir l’idée que « durable » n’est pas en contradiction avec « performance ». Que ce soit dans les produits distribués ou dans la démarche interne auprès des collaborateurs.

Contact: heloise.lauret@bnpparibas.com

twitter: @heloiselauret

Directrice artistique, Ann Papoulis Adamovic, a une formation de danseuse, comédienne et musicienne; elle est diplômée en histoire du Bryn Mawr College, du MBA de l’École de Management de Grenoble, et elle a étudié ‘Oral History’ à Columbia University.

En tant que metteur en scène et interprète, son travail a été présenté dans des festivals et des théâtres à travers l’Europe et à New York, entre autre, au Festival Impuls Tanz à Vienne, au Festival Hollande à la Haie, au Serious Fun Festival !, au Lincoln Center, à New York, à la Fondation Gulbenkian à Lisbonne, au Springdance Festival à Utrecht et à la Maison Nationale d’Opéra et de Ballet à Ljubljana.

Elle a été répétitrice pour Jean-Claude Gallotta, pour plusieurs de ses pièces, depuis 1995 jusqu’à maintenant et pour Plan K, la compagnie de Frédéric Flamand.

Elle a commencé à enseigner au Studio de Merce Cunningham à New York à l’âge de 23 ans. Elle a enseigné sa technique et a encadré des stages pour des compagnies et des écoles à travers l’Europe et aux Etats-Unis, entre autre, à New York University et à la North Carolina School of the Arts.

Elle donne des conférences sur sa méthode, The Iris Map, pour différentes structures du spectacle vivant.

Elle utilise également sa méthode dans le monde du business, sous forme de conférences et de formations qui ont pour but le développement de l’imagination et de la créativité.

Elle a fait des interventions notamment à HEC à Paris, à la Chambre de Commerce des Etats-Unis à Lyon, à l’École de Management de Grenoble, et à l’ IEDC Business School en Slovénie. Son travail de recherche concerne la façon dont l’imagination peut améliorer notre performance personnelle et professionnelle.

Elle vient de terminer un livre sur cette méthode, intitulé Inside Iris.

Elle travaille également sur un livre intitulé Merce’s Meaning qui explore l’esthétique de Merce Cunningham et les répercussions de son art sur notre perception du meaning .

Elle vit et travaille à Paris.

site internet: http://www.companyiris.com/fr/ann-papoulis-adamovic-fr/